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L'histoire de SOPPEC : Les débuts

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Histoire de SOPPEC : les débuts

 

SOPPEC est une entreprise qui a fait son bout de chemin depuis presque 50 ans. Aujourd'hui, vous nous reconnaissez peut-être grâce à notre logo, ou grâce à nos produits et leurs particularités tel que notre emblématique capot de sécurité : le capot TP ; mais saviez-vous que nous n'avons pas toujours été le spécialiste de la peinture de marquage ?

Nous vous invitons, au travers de cet article, à découvrir les débuts de SOPPEC, son histoire, ses anecdotes...

  

Au commencement

 

Tout commença quand Christian de Maillard, père de notre PDG actuel, revient de la guerre d’Algérie où il passa 26 mois (de 1958 à 1961), dans le 13ème régiment de dragons parachutistes : les dragons de l'Impératrice. A son retour, il rachète les laboratoires PERIAL, une entreprise individuelle spécialisée dans les produits d’entretien type encaustique, et localisée à Chantelle, dans l’Allier. Il ne gardera pas le nom plus de 6 mois, et choisit en 1964 un nom qui résonne aujourd’hui dans vos oreilles : SOPPEC, qui déménage en Charente dans la foulée.

Les normes de sécurité de l’époque n’étant pas les mêmes, il fabrique non sans risques les produits dans les caves de ses parents. Les procédés de ventes quant à eux, n’étaient pas aussi simples qu’aujourd’hui : Christian de Maillard prenait commande chez les clients, fabriquait les produits la semaine suivante, et les livrait la semaine d’après au volant de sa 2 chevaux. C’était une autre époque.

Ce cadre n’étant pas idéal, il décide de s’installer un peu plus tard dans un bâtiment plus vaste: l’ancien moulin à papier de Tudeboeuf, qui sert à présent de logement et de centre d’accueil aux compagnons d’Emmaüs.

Il change plus tard de locaux et s’installe dans une grange, attenante à la maison familiale, qu’il restaure. L’entreprise s’agrandit, et Christian de MAILLARD change à nouveau de locaux pour s’installer vers le milieu des années 70 à Angoulême dans l’un des dépôts de bus de l’entreprise familiale (Transports de Maillard) situé au niveau du pont de Pisany. C’est à partir de là que commence la production d’aérosols de retouche et finition pour le meuble (vernis, teintes, etc…).

 

Christian de Maillard et son épouse

Christian de Maillard et son épouse

 

Le passage à la peinture de marquage en aérosol

 

En 1978, la SOPPEC s’agrandit encore et déménage à Nersac (ancien site), local qui subira 1 ou 2 agrandissements. C’est dans cet ancien site de Nersac que SOPPEC connut une grande évolution. Ainsi, au milieu des années 1985, Christian de MAILLARD sent le déclin du marché du meuble en bois avec la venue de gros acteurs tel qu’IKEA. Il prend donc la décision de se diversifier et de s’orienter vers la formulation et la fabrication de produits de marquage en aérosol en prenant comme référence certaines grandes marques américaines telles que Nelson ou Fox Valley, leaders en Europe à cette époque.

Les débuts dans le monde de la peinture en aérosol furent laborieux. Les formulations n’étaient pas au point, les pigments prenaient en masse et la peinture ne sortait pas. L’arrivée de Claude Bernard Michelot dans les années 1990 permit de fiabiliser les formules. Cette période marquera à tout jamais le début du développement des peintures de marquage et vraies alternatives aux concurrents américains. Quant au lancement de ces nouveaux produits, il s’est fait grâce au commercial du moment: Claude de Thé (proche de la famille de Maillard), dont certains de nos plus vieux clients tel que l’ONF se souviennent encore, en raison de son acharnement et de ses relances insistantes.

Thibault de MAILLARD reprend les rênes en 1996 et rachète en 2004 les parts devenant ainsi actionnaire majoritaire. L’entreprise se développera jusqu’aux années 2000, année de construction d’un nouveau site que vous connaissez tous, où elle s’y installera.

 

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